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Critiques de films au http://films.lechoixdamelie.com
Un petit mot en vitesse au sujet de Kill Bill – Vol. 2 : alors que le premier film était un film oriental avec des influences de western spaghetti, celui-ci est plutôt un western spaghetti avec des influences orientales. Il diffère beaucoup du premier dans le sens où il y a beaucoup moins de sang et de violence. En fait, la Mariée ne tue qu’une seule personne, et encore làelle ne fait pas grand dégât… Mais vous apprendrez le vrai nom de la Mariée, ce qui éclaircira une blague du début du film (dans la version originale anglaise en tous cas) et vous comprendrez les références aux céréales du petit déjeuner complet (idem). Vous apprendrez aussi les motivations des personnages, comment Elle Driver a perdu son œil, quel rôle le DiVA mâle joue (Budd, a.k.a. Sidewinder) et vous verrez enfin Bill, a.k.a. Snake Charmer (bon sobriquet, vu les circonstances). À voir pour compléter la saga. Est-ce que quelqu’un a remarqué qu’Orlando Bloom a fait deux films d’affilée qui étaient des films d’époque incluant des bateaux de pirates et des équipages de pirates fantômes? En fait, on dirait que Bloom ne fait que des films d’époque ces temps-ci, avec Troie au grand écran et la suite de Pirates des Caraïbes en route… Fais attention Orlando, tu vas te faire enfermer dans ce rôle pour les dix prochaines années!
J’aimerais aussi vous dire que je n’irai pas voir Autour du Monde en 80 jours. Même si j’ai beaucoup aimé le livre, de même que la série animée que je regardais quand j’étais petite, la bande annonce de ce film m’a complètement découragée. D’accord, Jackie Chan joue le rôle de Passepartout, mais Phileas Fogg n’est PAS un inventeur excentrique, tout le monde! La femme qu’il rencontre en voyage est une Indienne réservée, pas une blonde aux yeux bleus qui passe son temps àcruiser! Il y a une différence entre une adaptation et une réinvention complète!
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Troy
Voilà une histoire de proportions épiques! C’est une adaptation de l’Iliade de Homère, un véritable classique de la littérature. En gros, Pâris (prince de Troie) enlève Hélène de Sparte, la plus belle femme au monde, à son mari, le roi Ménélas. Alors Ménélas recrute son frère Agamemnon afin de l’aide et déclare la guerre à Troie, voulant à tout prix venger son honneur. Mais Agamemnon a d’autres plans, ceux de conquérir Troie, ce qui lui permettrait enfin de contrôler la Mer Égée. Combattant sous l’étendard d’Agamemnon se trouvent toutes les armées de Grèce ainsi qu’Achille, demi-dieu et le meilleur guerrier que la terre n’ait jamais porté. Mais Troie est une citadelle que personne n’a pu percer, même après des centaines d’années d’efforts. Le roi Priam et ses fils, le prince Hector et le prince Pâris, ne se souciaient donc pas trop des évènements : ils sauraient qu’il y aurait beaucoup de morts, mais le trône lui-même était en sécurité. Le résultat a été l’une des plus grandes guerres de toute l’histoire, avec certains des plus grands héros de l‘histoire aussi.
Je me rends bien compte que ce film a été publicisé en tant qu’histoire d’amour épique (il y a même une chanson de Josh Groban) et qu’histoire parlant de guerre pour le pouvoir et l’honneur. Cependant, bien que ces éléments fassent bien sûr partie intrinsèque de l’intrigue, j’ai trouvé que ça parlait surtout de gloire, de comment la postérité se souviendra des gens et des héros. Par exemple, Achille se bat pour Agamemnon la plupart du temps, mais en fait il ne répond qu’à lui-même et se bat plus pour nourrir son besoin de renom éternel que pour autre chose. Cet aspect a été soulevé maintes fois au cours du film et semblait prendre le dessus sur l’histoire d’amour. Ce n’est pas que ce soit une mauvaise chose, ça nous donne en fait une toute nouvelle perspective sur ces héros légendaires et on comprend plus leurs motivations : ils voulaient qu’on se souvienne d’eux. Selon moi, voir ce film sur grand écran a fait une grande différence, car certaines des scènes étaient à couper le souffle et je ne sais pas comment ils vont s’y prendre pour les couper de manière à les montrer à la télévision. Les scènes panoramiques et les scènes avec tous les figurants et les effets spéciaux sont particulièrement impressionnantes. Les scènes de bataille entre deux personnages aussi étaient très réussies. Les costumes sont superbes, depuis les coiffures jusqu’aux accessoires, c’était vraiment beau à voir. Je dois dire, par contre, que le cheval de Troie m’a un peu déçue, il n’était pas exactement comme je l’imaginais. Par contre, la distribution des rôles était exceptionnellement réussie. Hélène de Troie, la plus belle femme au monde, était jouée par Diane Kruger, un mannequin allemand qui faisait ses débuts au grand écran. Saffron Burrows joue le rôle d’Andromaque et Rose Byrne joue Chryséis (dont le rôle a été réécrit pour cette adaptation). Peter O’Toole campait le roi Priam, Eric Bana était le prince Hector, et bien sûr Orlando Bloom jouait le prince Pâris tandis que Brad Pitt jouait Achille. Alors ça c’est ce que j’appelle des dieux grecs (ou demi-dieux, en tous cas)! Ils ont tous très bien joué, et Brad, commence tout de suite à écrire ton discours de remerciements.
Toutes choses considérées : Il y a de la violence, bien sûr, puisqu’il s’agit de l’une des plus importantes guerres de toute l’histoire. Mais le film lui-même en vaut tout à fait la peine, allez le voir.
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Pollock
Je viens de le louer l’autre jour, m’attendant à un chef-d’œuvre discret à cause des nominations aux Oscars de 2004. C’est l’histoire de Jackson Pollock, l’un des peintres les plus avant-gardistes de l’histoire américaine. Il a fait de l’expressionnisme abstrait son style et même si cette tendance n’était pas nouvelle, les artistes respectés pour ce style étaient surtout des Européens, tels que Picasso; les artistes locaux n’étaient que très peu reconnus pour leur travail. De plus, à la suite de la Grande Dépression, il n’existait tout simplement pas de marché qui leur aurait permis de vendre leur art non plus. Voilà qu’arrive Lee Krasner, une artiste préféministe qui a le bras long et qui jette son dévolu sur Pollock. Elle l’aide à se faire connaître et encourage son côté créatif tout en le séduisant, mettant ses propres créations artistiques en veilleuse. Ses sacrifices portent fruit et Pollock attire l’attention de Peggy Guggenheim, ce qui mène éventuellement non seulement à des expositions de ses œuvres et à sa commande la plus célèbre, mais également à un article révolutionnaire dans le magazine Life en 1949. À ce moment, Pollock a déjà développé sa technique renommée d’égouttement. Cependant, même s’il vit assez bien de la vente de ses anciens tableaux, ses tendances alcooliques autodestructrices reprennent le dessus et il est incapable de produire de nouveaux tableaux de qualité. L’ombre au tableau, si vous me passez le jeu de mots, est que je dois avouer que ce film m’a un peu déçue. C’est vrai que les acteurs sont absolument merveilleux; Ed Harris (pour la première fois directeur de film) et Marcia Gay-Harden méritaient tous deux grandement leur nominations aux Oscars. Il y a également quelques bons dialogues dans le film, comme lorsqu’un journaliste demande à Pollock comment il sait qu’il a fini un tableau sur lequel il travaille, ce à quoi Pollock répond, «Comment sait-on quand on a fini de faire l’amour?» De plus, on apprend que l’une des caractéristiques des œuvres de Pollock est qu’il n’utilise pas les «accidents» dans ses toiles comme le font les autres artistes, il les renie simplement. Le problème de ce film est en fait qu’il peut être très ennuyeux par moment. On ne sait pas trop vers où l’action se dirige et à moins d’être calé en histoire de l’art et de connaître le nom de tous les peintres américains d’influence entre 1930 et 1960, certaines des références (et des personnages) vont vous passer loin au-dessus de la tête. Certaines scènes sont inutilement longues; les seules à mettre du piquant à l’action sont celles où l’on voit Pollock peindre. Ça nous donne quand même une bonne image de l’artiste. ;o)
Toutes choses considérées : Si vous décidez de le regarder, je vous conseille de jeter tout d’abord un coup d’œil au site web officiel, de manière à en savoir plus au sujet de la production. Sinon, regardez certaines des bandes annonces les plus longues et épargnez-vous du temps.
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Shrek 2
C’est difficile de ne pas aimer ce gros ogre vert avec la voix de Mike Myers (dans la version originale). Et Fiona et Donkey aussi. Alors bien entendu je suis allée voir cette suite du film sur grand écran. Cela débute juste après la lune de miel de Shrek et Fiona, lorsqu’ils rentrent chez eux au marécage. Les parents de Fiona, Roi et Reine de Far Far Away Land, ont eu vent de sa rescousse et de son mariage subséquent, alors il lui envoient un messager pour l’inviter, elle et son mari, à un bal royal en l’honneur de leur union. Le seul problème est qu’ils pensent que leur fille est toujours humaine et qu’elle a épousé le Prince Charmant. La tête qu’ils vont faire! Le Roi et la Reine (en fait, surtout le Roi) désapprouvent de Shrek et essaient de convaincre Fiona de le laisser et d’épouser Charmant à la place. Même Shrek commence à se demander si elle ne serait pas mieux sans lui, parce que dans les contes de fées, les ogres ne vivent pas heureux jusqu’à la fin de leurs jours, et ils vivent encore moins heureux en société. L’intrigue se complique alors que la Fée Marraine de Fiona semble avoir ses propres motivations dans tout ça…
Ça se termine quand même bien, c’est un conte de fée après tout. Je suppose que, alors que le premier film traitait de l’inutilité de la vanité, la morale de celui-ci est que l’on peut écrire ses propres contes de fées et ne pas laisser la société nous dicter la fin de nos histoires.
Le problème de ce film est qu’il s’appuie trop sur les parodies et les clichés pour être vraiment divertissant. Quelques parodies éparpillées dans un film sont une bonne chose (c’est en partie ce sur quoi repose le succès du premier film), mais lorsque le film entier est un collage sans fin de parodies, même de parodies de soi-même, c’est une histoire entièrement différente (et pas originale et prévisible). Même la trame sonore était reprise après reprise, ce qui est décevant sachant le succès de la première. Les effets spéciaux sont superbes, par contre, à un point tel que vous pourriez vous surprendre à cesser de suivre l’intrigue pour fixer l’écran sans ciller, en vous demandant si c’est une vraie personne ou une animation 3-D. Il y a un super nouveau personnage, par contre : le Chat Botté, avec la voix d’Antonio Banderas (encore une fois, dans la version originale). J’avais mes réserves à ce sujet, mais il se trouve que c’est une très bonne addition. J’ai aussi aimé la référence cachée au couple Cameron Diaz - Justin Timberlake, quand Fiona (jouée par Cameron Diaz) se pâme devant un poster de Prince Justin, caricature évidente de Timberlake. Toutes choses considérées : Si vous avez aimé le premier, et qui ne l’a pas aimé, vous devriez voir celui-ci. Mais ne vous attendez pas à être aussi ébloui que la première fois.
Le Terminal
Victor Navorski (joué par Tom Hanks) aterrit dans un aéroport de New York pour se rendre compte que son pays d’origine (la fictive Krakozhia) a subi un coup d’état, ce qui veut dire que son passeport et son visa ne sont plus valides. Il se retrouve pris au terminal de l’aéroport pour presque un an, attendant que son cas se règle et apprenant l’anglais pendant qu’il y est. Il survit tout d’abord grâce à des mini club-sandwiches qu’il se fait avec des biscuits soda et des condiments, mais il trouve rapidement le moyen de gagner un peu de monnaie pour s’acheter un hamburger de chez Burger King. Avec encore plus d’argent, il peut «super sizer» son repas. Bien sûr, un bureaucrate renfrogné à la recherche d’une promotion veut qu’il s’en aille de l’aéroport, puisque sa présence le fait mal paraître. Navorski doit utiliser toute son ingénuité et sa débrouillardise afin de rendre sa vie supportable dans le terminal. Heureusement, il se lie d’amitié avec certains employés de l’aéroport, qui eux aussi ont déjà été des étrangers dans ce pays. Ils décident de l’aider quand ils le peuvent, une faveur qu’il leur rend bien. Navorski a aussi le béguin pour une hôtesse de l’air qu’il croise de temps à autre, mais ce n’Est que secondaire à l’intrigue. Fait intéressant, ce film est en partie basé sur la malheureuse situation de Merhan Karmin Nasseri, qui vit au Terminal 1 de l’aéroport Charles de Gaulle de Paris depuis 1988, à cause de bureaucratie tatillonne. Selon lui, la chose la plus éprouvante est le bruit des roues de valises raclant contre les tuiles du plancher.
Comme d’habitude, Tom Hanks joue extrêmement bien et son personnage est très crédible, même en tant qu’Européen de l’Est qui parle à peine anglais. Même sa démarche et se manière de se tenir semblent étrangères. Je l’ai trouvé exceptionnellement bon lorsqu’il apprend que son pays est en guerre. Catherine Zeta-Jones rempli relativement bien son rôle, mais le film n’aurait pas trop souffert si son personnage n’avait pas été là ; Tom Hanks fait un excellent travail à lui tout seul. Le directeur du film est Steven Spielberg, qui doit vraiment être à l’aise avec Tom Hanks maintenant. Petite anecdote en vitesse : le film a été tourné à l’aéroport de Mirabel, qui est très reconnaissable la plupart du temps. J’ai eu de la difficulté à l’imaginer en tant qu’aéroport international de New York puisqu’il m’est déjà assez familier (et qu’il est assez petit). C’était un choix évident, par contre, parce que faire un film à Montréal coûte moins cher en partant, et où d’autre pourriez-vous trouvez un aéroport assez vide pour en faire un plateau de tournage? (Petit inside pour les Montréalais ;o)
Toutes choses considérées : Très drôle et très divertissant, allez le voir.
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Traduction infidèle
Je suis traductrice et amatrice de films, alors j’avais très hâte de voir celui-ci. C’est l’histoire d’un acteur américain en déclin, Bob Harris, qui se retrouve au Japon afin de faire une publicité pour du whisky. Il fait la rencontre de Charlotte, une jeune femme à la quête d’elle-même qui n’est pas tout à fait certaine que son photographe de mari est le même homme qu’elle a épousé. Un mélange de décalage horaire, d’ennui et d’angoisse les garde éveillés la nuit, réfléchissant et se promenant dans leur hôtel, consommant alcool et cigarettes dans le bar quand ils ne sont pas en train de regarder le plafond dans leur chambre. Ils développent une étrange amitié, sans clairement commettre d’adultère, et ils passent de plus en plus de temps ensemble dans ce pays étrange qu’ils ne comprennent pas vraiment.
En fait, c’est pas mal ça l’histoire. Pas d’intrigue claire, pas de fin satisfaisante, pas de dialogue superbe (sauf peut-être en japonais, qui sait). Le titre vient en partie du fait qu’il y a beaucoup de dialogue en japonais dans le film et il est clair que les interprètes ne traduisent pas tout, ce qui crée des problèmes de communication. Cependant, je suis persuadée que j’apprécierais plus ce film si je parlais cette langue, puisqu’on m’a dit que des Japonais qui ont vu le film riaient tout haut pendant du dialogue que je ne pouvais pas comprendre. C’est clairement perdu sur la plupart des gens, en fait, mais ça donne beaucoup de couleur locale. De plus, la traduction française du titre fait référence à la drôle de liaison des deux personnages, ce que le titre anglais ne fait pas (pour une fois, on dirait donc que le titre traduit est meilleur que l’original!).
En passant, pour ceux qui veulent savoir, les petites culottes roses quasi-transparentes que porte Scarlett Johansson dans la première scène ont été faites spécifiquement pour le film, mais grâce à la demande populaire, on peut maintenant les acheter dans certains magasins spécialisés de New York, pour à peine 60 $ la paire (ce qui n’a quand même l’air de rien comparé au fameux magasinage de Jessica Simpson).
Toutes choses considérées : Je dois dire que je ne trouve pas du tout que ce soit un chef d’œuvre. C’était un peu décevant, en fait. Je m’ennuyais à peu près autant que les personnages.
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Super Size Me : Malbouffe à l’américaine
Ce documentaire, récipiendaire d’un prix au festival de films de Sundance, jette un regard sur les effets légaux, financiers et physiques de la malbouffe en Amérique. C’est vraiment un très bon documentaire, rappelant presque Michael Moore dans sa conception : un regroupement de faits examinés à la loupe, pointant du doigt un énorme entité d’entreprise et invitant le public à se faire sa propre idée une fois qu’il a toute l’information. Par exemple, un Américain sur quatre mange dans un établissement de restauration rapide chaque jour (40 % des repas sont pris hors du foyer), et 60 % de la population souffre d’embonpoint ou d’obésité. Saviez-vous qu’il faudrait marcher pendant sept heures sans s’arrêter pour brûler les calories d’un coca et d’une frite «super sizée» et d’un Big Mac? McDonald vise en fait les enfants avant même qu’ils ne puissent parler, et cette compagnie vend plus de jouets annuellement que Toys-R-Us. En passant, un enfant sur trois né en 2000 va être atteint de diabète au cours de sa vie. La prémisse de ce documentaire est en fait très simple : Morgan Spurlock a suivi un régime très strict – seulement de la nourriture de chez McDo pendant 30 jours. Il y avait des règles : il ne devait consommer que ce qui se trouvait sur le menu, y compris de l’eau; il devait essayer chaque plat au moins une fois (ça lui a prix neuf jours à tout essayer); et si on lui demandait s’il voulait «super sizer» son repas, il devait dire oui. Il était supervisé de près afin de suivre ses progrès et il était examiné régulièrement par un médecin généraliste, un cardiologue, une gastrœntérologue, une nutritionniste et un entraîneur personnel. Et tout s’est déchaîné. Les premiers jours se sont assez bien passés, bien sûr, mais ensuite les effets de la malbouffe ont commencé à se faire sentir dans le corps de Spurlock, ce qui s’est refleté dans sa santé, son humeur et… sa libido. Sa petite amie, qui est chef cuisinier végétalien, a été très honnête là -dessus. La première fois qu’il «super size» son repas est vraiment quelque chose à voir, surtout que la plupart se retrouve rapidement sur l’asphalte du stationnement du restaurant. Spurlock endommage son foie au point de le transformer en pâté, met sa santé en grave danger et gagne 25 livres (11,34 kilos). Je ne veux pas vous vendre tous les punchs, mais je vais vous dire que ce documentaire est très bien construit et explore des questions telles que le ciblage des enfants par les médias, la préparation de la nourriture dans les écoles, la responsabilités des entreprises derrière l’industrie de la restauration rapide, la responsabilité personnelle, etc. C’était très informatif et très divertissant.
Toutes choses considérées : À voir pour tous.
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